L'art prestigieux de la bande originale semble en ruine depuis l'an 1992 après Tarantino (excepté pour Hans Zimmer, et on n'en peut plus). Et c'est peu de le dire : désormais les soundtracks de la plupart des blockbusters ressemblent à des playlists d'enjaillement des réals, qui préfèrent signer des gros chèques de droits d'auteurs plutôt que de faire appel à des compositeurs de l'ombre. Un sacré business du revival (archi assumé dans les Awesome Mix des Gardiens de la Galaxie) qui participe hautement à la popularité d'un film ou d'une série. Ceci étant dit, on ne va pas s'en plaindre, car si la musique tient bien le rôle central d'une scène, on ne peut que l'apprécier lorsqu'elle embrasse la pop culture. À cet égard, l'histoire d'amour entre le rock et le cinéma est sans doute la plus prolifique du siècle, à tel point qu'on ne sait plus bien si certains morceaux sont devenus cultes grâce aux films, ou si certains films sont devenus cultes grâce à leurs bandes originales. À l'instar de The sound of silence de Simon & Garfunkel pour le Lauréat, de The Pusher de Steppenwolf pour Easy Rider, ou encore de Son of a Preacher Man de Dusty Robinson pour Pulp Fiction. Une formule gagnante qui n'a cependant plus grand chose de magique, tant certains morceaux furent chiadés par le petit et le grand écran. À tel point qu'on ne veut même plus les entendre. Et surtout pas dans une scène de trips hallucinogènes, d'arrivée en hélico ou de pérégrination nocturne. ON-EN-PEUT-PLUS ! Voici donc une liste non exhaustive des morceaux surexploités par le cinoche, en deux scènes (même si pour certains, on aurait pu aller jusqu'à dix).
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